On ne va pas y aller avec des fleurs. Violence politique : des femmes témoignent

21,00

Des femmes racontent leur choix de se battre avec des armes

Date de parution

22 septembre 2022

Dimensions

12 x 20 cm

Format

Nombre de pages

224

ISBN

978-2-38257-038-8

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Le Livre

Quand on me demande « Comment vous accommodez-vous de la violence ? », je rétorque : « Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? »
Qu’est-ce que c’est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu’ils n’ont plus d’autre solution. Et il y a celle qui provient de l’État, que beaucoup trouvent normale.
Pour ma part, j’ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas moi-même quelqu’un qui aime user de la violence. Ça ne me procure absolument aucun plaisir.

À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd’hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d’avoir usé d’une violence politique qu’elles jugeaient nécessaire.

Elles racontent, dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l’ont vécue et ce qu’implique le choix de cette violence quand on est une femme.

Auteur/trice(s)

Alexandra Frénod

Ingénieure d'études au CNRS (GEMASS, Sorbonne Université / CNRS), Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019). © Service Communication Sorbonne Université

 





Caroline Guibet Lafaye

Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS (Lisst – Université Jean Jaurès, Toulouse). Agrégée et docteure en philosophie de l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d’engagement dans la violence politique clandestine. Elle a publié en 2019 Armes et principes. Éthique de l’engagement politique armé (éd. du Croquant) et en 2020 Le conflit au pays basque : regards des militants illégaux (Peter Lang). © DR

 





En savoir plus

Si les femmes ont participé activement à de nombreux conflits armés, tout a toujours été fait pour éviter que cela se sache. La violence leur a toujours été interdite : le rôle que leur a attribué la société est de donner la vie, pas de la prendre. L'écrivaine et journaliste biélorusse Svetlana Alexievitch le montrait déjà brillamment dans La guerre n'a pas un visage de femme (1985) ; et entre-temps ont paru Femmes en armes (Camille Boutron, PUR, 2019), Combattantes (Collectif, Seuil, 2020) et Une théorie féministe de la violence (Françoise Vergès, La Fabrique, 2020).
Dans On ne va pas y aller avec des fleurs, à la différence de ces autres titres, il n'est pas question d'analyser cette violence, mais de donner la parole à celles qui y ont eu recours. À différentes époques, dans différents endroits, ces femmes ont fait le choix d'une violence politique, de la lutte armée.

Elles sont neuf, âgées de 25 à 74 ans, et sont chacune une voix emblématique de leur mouvement :

Margrit Schiller (RAF, Allemagne)

Mariagrazia Grena (Brigades rouges, Italie)

Nathalie Ménigon (Action directe, France)

Isée (ETA, Pays basque, Espagne)

Audrey (Farc, Colombie)

Yasemîn (PKK, Iran, Irak, Turquie)

Federica (No TAV, Italie)

Eddi (YPG, Syrie)

Alice (Black bloc, France)

Presse

Livres Hebdo, 08/2022

Slate, 21/09/2022

Sans Transition, 09/2022

Vice, 28/10/2022

CQFD, 12/2022

Bibliothèque Fahrenheit, 21/10/2022

Lundi matin, 05/12/2022

L'avis textuel de Marie M., 15/12/2022

CQFD, 12/2022

Rencontres

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Communiqué de presse

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